Au détour d’une route de campagne, un champs d’orge doré, des coquelicots…
Au détour d’une route de campagne, un champs d’orge doré, des coquelicots…
Retrouvez dans le n°342 du mois de juin de Montagnes magazine un article complet sur les orchidées sauvages de montagne que j’ai rédigé et illustré. En 6 pages, découvrez la diversité des orchidées d’altitude. Vous apprendrez que certaines espèces de plaines résistent aux conditions montagnardes alors que d’autres ont évolué pour s’adapter. Découvrez aussi les témoignages vivants de l’ère glaciaire qui subsistent en isolats sur les hauteurs de nos sommets.
L’Anémone hépatique – Hepatica nobilis avec ses feuilles trilobées est une plante que je trouve très jolie. Je ne rate pas une occasion de la croiser pour la saisir.
Une petite virée dans l’Aveyron est toujours très appréciable. Je n’ai pu cette année encore résister à la tentation et à celle de photographier quelques Ophrys aveyronnensis dont je ne me lasse pas.
Loin de vouloir jouer les Yann Arthus-Bertrand, j’ai néanmoins survolé en hélicoptère le village de Saint-Rémy-sur-Creuse pour quelques images de son site troglodytique. Situé dans la vallée de la Creuse dans la Vienne, le village possède une Histoire riche notamment du fait de la présence de son coteau calcaire propice à y creuser des habitats. La forteresse troglodytique atteste de l’utilisation du coteau dès le Moyen-Age, puis Richard Coeur de lion, roi d’Angleterre y fera construire son château d’où il pouvait dominer toute la vallée de la Creuse et surtout le royaume voisin de Philippe Auguste, roi de France situé de l’autre coté de la rivière. Depuis 1999, l’association Ethni’Cité restaure et sauvegarde ce site pour le faire découvrir aux visiteurs.
Avec l’augmentation de la température de l’eau, la fraie à commencé chez les carpes. Dès que la température se situe entre 18 et 20°C l’eau devient favorable au développement rapide des œufs puis des jeunes et stimule donc les carpes. Comme elles pondent dans la végétation, les carpes viennent dans les boires peu profondes de la Loire. Cette période est l’occasion de les observer sur les bords de l’eau, souvent 2 par 2 en train de s’agiter dans l’eau. Les conflits avec un assaillant sont fréquents ce qui créé une agitation supplémentaire dans l’eau et il n’est pas rare de voir un poisson en surgir. Ces parades amoureuses engendreront plusieurs milliers d’œufs par femelle, suivant la température, ils mettront de 3 à 8 jours à se développer.
Je vous propose une image qui n’est pas très intéressante d’un point de vue artistique, mais plutôt naturaliste. Il s’agit d’une orchidée sauvage apparue spontanément dans un jardin du fait de la suspension momentanée de la tonte régulière. Il est intéressant de constater la biodiversité qui s’installe dès qu’on espace les tontes et qu’on réserve des bandes refuges. Papillons, insectes et autres oiseaux trouveront vite leur bonheur dans la diversité de plantes qui s’épanouiront. Mais pour en revenir à l’image, cette orchidée avait la particularité de posséder un fleuron à double labelle. Cette malformation reste peu fréquente et il s’agissait de ma première observation pour un Orchis homme-pendu – Orchis anthropophora.
Les Grèbes huppés sont encore en train de parader sur les étangs. Les couples cherchent encore un endroit pour fabriquer leur nid et renforcent les liens du couple avec des rituels immuables.
J’ai trouvé ces 2 vidéos qui est sont bien foutues, je pense que ça peut vous plaire aussi.
Depuis plusieurs mois, avec 3 autres amis photographes, nous travaillons sur le projet d’un collectif. L’idée a émérgée il y a un an, et le site internet est en ligne depuis aujourd’hui minuit. J’y présente quelques photos complétées par celles de mes comparses. Alors n’hésitez pas à y jeter un œil : http://eresus-nature.com