Le brame du cerf bat son plein. Combats et saillies se succèdent, malheureusement loin de mon objectif, il me reste quand même quelques beaux coups de gueule pour me réconforter.
Le brame du cerf bat son plein. Combats et saillies se succèdent, malheureusement loin de mon objectif, il me reste quand même quelques beaux coups de gueule pour me réconforter.
Chaque année, le Festival International de la Photographie Animalière de Montier-en-Der constitue un rendez-vous incontournable pour les amoureux de nature et de photo. Outre les 2 photos retenues à l’occasion des concours organisés par le festival, j’aurai cette année une dizaine d’images du Gabon au sein d’une exposition collective « Afrique Terre de Couleurs ». Cette exposition de 80 photos est un projet issu du partenariat entre l’agence Naturimages qui distribue mes photos et le forum Colors of Wildlife, dédié aux grands espaces sauvages africains.
Le projet se découpe en 3 volets :
– Afrique vue pas les photographes amateurs sur la base d’un concours sur le site de Colors of Wildlife
– Afrique vue par des photographes professionnels : Tony Crocetta (Kenya), Michel et Christine Denis-Huot (Kenya), Lorraine Bennery (Madagascar) et moi-même (Gabon).
– Afrique vue par des photographes africains : Koos Van Der Lende (Afrique du sud), Michel Talato Zangré (Burkina Faso), Oussama Rhaled (Maroc) et Pierrot Men (Madagascar).
Ce projet sera retransmis partiellement pour la biennale de Bamako au Mali qui se déroulera en même temps. Après Montier-en-Der, l’exposition voyagera en 2010 à Dubaï dans le cadre du Photoworld-show puis à Namur en Belgique.
Voilà, alors que les feuilles commencent à se teinter d’ocre, il faut se faire une raison, l’été est fini. C’est aujourd’hui le jour de l’automne et avec la fin des longues journées ensoleillées, des vacances et de toutes autres réjouissances estivales. Voici donc un dernier petit rayon de soleil en souvenir de ces bons moments passés :
Alors que je cherchais à saisir quelques couleurs d’automne, j’ai eu la chance d’apercevoir cette biche au milieu des fougères. La lumière fait défaut, mais je tente quand même une image.
A l’occasion de sa 15ème édition, le Festival du Film Nature de Namur (Belgique) organisait un Grand concours International Canon de la Photographie Nature. Deux de mes images ont été sélectionnés et seront exposés au public au sein du Village Nature . Le festival aura lieu du 17 au 25 octobre prochain, retrouvez plus d’informations sur le site du Festival.
Dès la fin août, comme tout photographe animalier, mes sorties s’organisent autour des forêts où règnent les cerfs. La saison du brame vient de s’ouvrir ce soir pour moi avec un cerf qui ne m’était pas inconnu puisque c’est déjà lui qui m’avait gratifié de mon premier brame de l’année en 2008. Content de voir qu’il se porte bien et qu’il a toujours fière allure.
Une cinquantaine de mètres de hauteur et 3,5 km de large, voilà les dimensions des chutes de Kongou, situées en plein cœur de la forêt équatoriale au Gabon. Derrière ces chiffres déjà impressionnants se cachent des chutes d’une incroyable beauté. Alors que les eaux noires de l’Ivindo serpentent dans la forêt, elles sont tout à coup entrainées 50 mètres plus bas dans un bruit assourdissant et un nuage de brume qui monte au dessus de la cime des arbres.
Le cadre est idyllique et risque pourtant de disparaitre à court terme. Bien que les chutes soient situées dans le Parc National d’Ivindo et soient candidates au Patrimoine Mondial de l’Unesco, un projet de barrage les menace. Ce projet nommé Belinga vise à exploiter un des derniers grands gisements de fer non exploités au monde, situé au nord-est du Gabon. Le projet comprend la mine mais aussi un complexe industriel, un chemin de fer de 250 km ainsi qu’un port en eau profonde à Santa-Clara, au nord de Libreville. L’investissement est estimé à 3 milliards d’euros. La mine, le complexe et le chemin de fer doivent être alimentés par le barrage.
Le barrage serait une atteinte irréversible à la biodiversité du milieu et à la beauté des lieux, il supprimerait toute possibilité de développer l’écotourisme et mettrait en péril de nombreux villages qui vivent aux dépens du fleuve.
Le consortium chinois qui a remporté l’appel d’offre a déjà construit une piste de 40 km reliant le village de Minkouala au site, jadis accessible uniquement par bateau, et ce en pleine forêt vierge. La route est désormais utilisée par les braconniers, heureux d’accéder facilement au coeur d’un sanctuaire sauvage. Pour le moment le projet est mis en suspend et n’a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires, mais les chinois ont déjà investi beaucoup d’argent et ne vont pas revenir en arrière sans dédommagements financiers. Avec la nouvelle présidence qui va se mettre en place dans les jours à venir, il est fort à parier que le projet Belinga sera rapidement abordé. Les relations avec la Chine sont une des priorités du Gabon et l’entrée d’argent dans les caisses du nouveau gouvernement en sera probablement une autre.
Combien de temps pourront nous encore profiter des chutes de Kongou ? Six mois, un an, plus? Personne ne le sait. Mais si rien n’est fait pour empêcher le projet, les plus belles chutes de l’Afrique centrale sont appelées à disparaitre…
Me voilà de retour après quelques jours passés de part et d’autre de l’équateur au Gabon. Peu d’images rapportées, mais toujours autant de moments très intenses vécus au contact de la population locale.
Ficus étreignant son arbre hôte qui lui permet de très rapidement prendre de la hauteur en bénéficiant de la structure du tronc déjà présent. L’enlacement sera tel que l’arbre hôte finira par mourir et se décomposer laissant un vide au coeur du ficus devenu adulte.
Quelle heureuse surprise pendant mes vacances sous d’autres latitudes que d’apprendre que pour la 3ème année consécutive, une de mes photos a été retenue dans le cadre du concours du Festival International de la Photographie Animalière de Montier-en-Der. L’image retenue avait été « photo du moment » en accueil de mon site, les commentaires élogieux de certains d’entre vous m’avaient alors incités à la faire concourir. Merci à vous. Je vous la publierai prochainement, mais le mieux sera de venir la voir sur papier au cours du Festival en novembre.
Quelques jours en Suisse m’ont permis de côtoyer la faune de montagne et notamment les chamois. Abattus par la chaleur, ils restent souvent cachés sur une vire ombragée, mais à la fraiche le matin on peut les surprendre plus facilement.