Après le lever de soleil sur les Chevaliers guignettes, je me suis tourné vers les Hérons cendrés. Plusieurs se sont montrés assez coopératifs et notamment un qui m’a gratifié d’une belle pêche de Grenouille verte.
Après le lever de soleil sur les Chevaliers guignettes, je me suis tourné vers les Hérons cendrés. Plusieurs se sont montrés assez coopératifs et notamment un qui m’a gratifié d’une belle pêche de Grenouille verte.
Arrivé sur place à 6h15, je suis déjà à l’eau depuis quelques dizaines de minutes quand le soleil se lève. Il est 7h00 et l’étang s’illumine de rouge. Déjà actifs, les Chevaliers guignettes se découpent sur les vasières en contre-jour.
Il y a des jours où la chance n’est pas au rendez-vous. Alors qu’une Cigogne noire fréquente l’étang sur lequel j’affûte, je n’arrive pas à la croiser. A défaut, il ne me reste que quelques ragondins et Poules d’eau à me mettre sous l’objectif.
Le week-end dernier avaient lieu les Rencontres régionales des acteurs de l’environnement en région Centre. Au programme, des réflexions collectives sur le thème de l’année : la biodiversité.
A cette occasion, était présentée l’exposition “Les habitants des forêts”, co-réalisée avec Lorraine Bennery. Les murs du centre de plein air de Ferrière-sur-Beaulieu offraient aux tirages d’ 1×1,50m un support des plus esthétiques.
Photo Lorraine Bennery
Ce livre est le récit de Fabrice Delécluse, passionné d’Ours qui part seul en Alaska à la rencontre des plantigrades. Il n’a que son sac sur le dos, ses crayons à dessin et voyage à pied au gré des rencontres. Ses mésaventures sont souvent drôles, mais les rencontres avec les ours et sa vie dans le Grand Nord sont profondément touchantes.
Fabrice étant un ami, je vous reparlerai probablement très prochainement de ses autres ouvrages.
Comme un ours en Alaska est assez difficile à trouver, tentez votre chance sur des sites comme chapitre.com qui l’ont parfois.
30 à 40 kg de papier dans nos boites aux lettres, c’est ce que représente la publicité par foyer et par an. Les publicités des grandes surfaces représentent 64% de ces quantités, les journaux gratuits d’annonces 18%, le commerce local 14%, le reste correspond aux services et aux publications des collectivités locales. Et la plupart d’entre nous ne le lisent pas !
Choisir de ne plus recevoir ces prospectus permet de contribuer à la préservation de la planète, en plus, le geste est simple ! Il suffit d’apposer sur votre boîte aux lettres un autocollant stipulant que vous ne souhaitez pas recevoir de publicité. Aujourd’hui plus de 5 % des français ont déjà fait cette démarche, si 15% des foyers refusent de recevoir les publicités dans leurs boîtes, c’est déjà 150 000 tonnes de papier économisées … et 150 000 tonnes de déchets en moins à traiter.
Pour ma part, j’avais placé l’autocollant depuis environ de 2 ans et je ne recevais presque plus de publicités. Depuis 4 ou 5 jours, l’autocollant s’était décollé, et j’ai vite vu ma boîte à nouveau se remplir de papiers inutiles. J’avais oublié à quel point le volume pouvait être important surtout en cette période de rentrée !
Les choses vont vite revenir dans l’ordre puisque je me suis empressé d’imprimer un nouvel autocollant et de le coller sur ma boîte, une petite contribution bien facile pour notre planète.
Ce week-end, sur une invitation d’Olivier Simon, j’ai fait une descente de Loire en canoë sur la partie aval de la Loire en Indre-et-Loire. Une belle occasion pour observer les balbuzards en pleine migration, mais également les castors et autres habitants ligériens.
Durant les 3 jours, nous avons pu voir 6 Balbuzards pêcheurs, 2 castors dont un en plein jour, 2 Hérons pourprés, 5 Bihoreau gris, quelques retardataires de Sternes pierregarins ainsi que de nombreux Hérons cendrés, Aigrettes garzettes, Vanneaux huppés, Grands Cormorans, Chevaliers guignettes, Petits Gravelots, Mouettes rieuses, Martins pêcheurs…
Le Chevalier guignette – Actitis hypoleucos est un habitué des vasières et des bords de Loire. Peu farouche, il se laisse assez facilement photographier lorsqu’il fouille la vase à la recherche de vers.
Malgré une météo peu clémente pour la photographie, je suis allé voir quelques oiseaux. Et notamment ce Martin-pêcheur – Alcedo atthis qui m’a offert une petite séance de nettoyage de plumes.
Le chevreuil – Capreolus capreolus a une phase de rut précoce comparée au cerf ou pire au chamois. La chevrette est réceptive pour la fécondation entre juillet et août. La durée de l’œstrus est courte, elle ne dure que 1 à 2 jours, seule période durant laquelle elle acceptera de s’accoupler avec un mâle (brocard). L’ovule fécondé ne se développera qu’en décembre (diapause embryonnaire). Cette diapause permet de synchroniser les naissances avec une période plus favorable au nourrissage. Le faon (ou les faons, il sont assez fréquemment 2) naitra donc entre mai et juin.
Le rut permet d’observer différents comportements. Des compétitions entre les mâles qui engendrent des poursuites effrénées voire des combats, des parades pour séduire la femelle et bien sûr l’accouplement.
Chevreuil en sous-bois
Le brocard poursuit la femelle en plein œstrus
Accouplement
J’ai également publié un article un peu plus complet sur le chevreuil sur le site http://www.naturapics.com, n’hésitez pas à y faire un tour.